mardi 28 janvier 2014

Porgy and Bess: pari tenu

Porgy and Bess fait partie de ces opéras mal-aimés. Les puristes le considèrent trop « comédie musicale » et les jazzophiles qui ont découvert son existence à travers une des nombreuses relectures de Summertime trouveront peut-être le dispositif scénique un peu lourd. Le propos – un portrait de l’Amérique noire des années 1930, écrit par un Blanc qui mourra millionnaire – fera en grincer des dents certains. Pourtant, si l’on accepte de laisser ses préjugés chez soi, cette production de Porgy and Bess, présentée à guichet fermé à cinq reprises – un exploit, à Montréal! – devrait rallier tous les suffrages.

La distribution, entièrement noire (hormis quelques petits rôles parlés, plus que secondaires), se révèle impeccable. Avec son baryton riche, Kenneth Overton campe un Porgy digne malgré son handicap, capable de tout pour défendre Bess, superbement interprétée par Measha Brueggergosman, très en voix et actrice consommée

Vous pouvez lire le reste de ma critique sur le site de la revue Jeu...

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